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©  ZGAP - Zoologická a botanická zahrada mesta Plzen (Tomàš Peš)   

Les faisans communs

    Les faisans communs du genre Phasianus sont probablement les plus nombreux au monde. Ils ont également les aires de distribution les plus étendues d’est en ouest, de la Chine de Taïwan à la Grèce, en comparaison aux autres faisans. A cela s’ajoute les introductions opérées dans la plupart des pays et sur tous les continents à des fins cynégétiques. Des fermes de chasse sont malheureusement établies dans certaines régions d’Asie sans tenir compte des faisans natifs et encore présents. En élevant des faisans de sous-espèces différentes ou déjà hybridés, elles font courir le risque d’une pollution génétique aux faisans autochtones, dés lors que des faisans lâchés survivent aux actions de chasse.

    L’ambition de ce groupe spécialisé consiste donc à montrer que les faisans communs sauvages et autochtones sont toujours bien présents dans leur milieu naturel d’origine, par la recherche d’informations les concernant. Et que des actions sont menées pour les protéger des menaces anthropiques, au premier rang desquels la perte d’habitat et le braconnage sont identifiés comme tel.

 

    Enrichir les connaissances relatives à la taxonomie et au statut de ces faisans constitue certainement le socle sur lequel repose en partie leur devenir. A cela s’ajoute l’élevage captif de conservation. Un groupe spécialisé a d’abord été mis en place en Europe par des amateurs tous membres de la WPA Allemande. Si l’expérience montre qu’il est illusoire de penser que les faisans des collections de ces éleveurs retourneront dans le milieu naturel des pays d’origine, il faut bien remarquer que le réservoir génétique est déjà venu en appoint à certaines études génétiques menées en Chine, par prélèvements de plumes, de peaux et de sang. Les nombreuses photos de poussins, de sujets jeunes et adultes de ces faisans sauvages, permettent de les identifier. Elles viennent clarifier la profusion d’images de faisans hybridés sur les médias de masse.

    Le site web devient ainsi le bon support de la diffusion de ces connaissances à mesure qu’elles sont révélées. Il concentre les informations souvent parues dans le bulletin de WPA France, en un lieu unique mais de beaucoup plus fourni. Ces dernières années, plusieurs études sur le terrain ont déclenché des plans de conservation. Elles sont appuyées par de nombreuses recherches génétiques spécifiques qui aident à la compréhension des relations phylogénétiques des différentes sous-espèces. Dans la plupart des cas, elles sont cofinancées par la WPA et/ou quelques membres du groupe spécialisé. Les articles du site en rendent compte.

 

    L’objectif en définitive est bien d’informer les amateurs du genre Phasianus, mais aussi de sensibiliser un public plus large tant aux situations délicates de certaines populations, qu’aux plans de sauvegarde in situ mis en place dans de nombreux pays d’Asie, soucieux de préserver leur patrimoine naturel, voire de tout mettre en œuvre pour rendre pérennes les populations sauvages.

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